Lou
Desmurs
Auteur auto-édité
4e de
couverture :
De fortes perturbations
agitent les hommes qui croisent Hélène.
Pour Alexandre qui s’ennuie
en regardant sa vie se terminer, serait-elle la possibilité d’un
dernier amour ?
Pour Pierre, serait-elle
l’objet d’un désir capable de remplir son besoin d’absolu ?
Et Ludovic saura-t-il partager
sa vie avec elle et se montrer à la hauteur ?
Trois hommes dont le récit
cherche à capter les nuances, les vérités alors que la présence
d’Hélène agite leur quotidien et les révèle à eux-mêmes.
Mais quel sera le choix
d’Hélène ?
Pendant une année, la
chronologie amoureuse passe d’étape en étape, suivant la courbe
inexorable qui mène des rencontres aux dénouements.
Une année où les
dérèglements climatiques scandent les saisons et accompagnent les
émotions.
Mon avis :
L’écriture de Lou
Desmurs a ceci en commun avec Hélène, son héroïne : il
suffit d’un regard pour tomber sous le charme… Il ne m’a fallu
que quelques lignes pour être séduit. Elle a cette impudeur subtile
d’une robe légère dans un contre-jour, donnant, par sa
subjectivité, plus à voir qu’un corps nu sous une lumière crue.
Ce n’est pas au regard qu’elle s’adresse, mais à l’émotion.
Avec la délicatesse d’une
aquarelliste, Lou Desmurs peint en transparence les mille
nuances du sentiment amoureux, avec ses tons variant, comme les
feuilles des arbres, selon l’essence et la saison. Mais c’est
plus que cela. D’abord, on est attiré par ce qui saute aux yeux :
c’est beau ! Puis on s’attarde, irrémédiablement captivé,
et l’on découvre que ce n’est pas seulement beau, c’est aussi
profond, intelligent.
Tout tourne autour d’Hélène,
et pourtant, on ne la découvre qu’en négatif (dans le sens
photographique du terme), sous le regard des hommes. Ces hommes, ce
sont Alexandre, vieux monsieur veuf et solitaire, Ludovic, jeune
journaliste célibataire, ambitieux, mais sans talent, Pierre,
cinquantenaire égoïste, en rupture de couple… Hélène, on ne
l’entend pas, mais sa présence intense met en exergue la relation
de chacun avec ses propres désirs, ses pulsions, la façon dont il
comprend et vit ses sentiments. Et puis, en contrepoint, il y a la
voix de Claudia, la femme d’Alexandre, qui jette un éclairage
féminin sur les difficultés des hommes à exprimer leurs émotions,
sur l’apparente fragilité des femmes, et la mutuelle
incompréhension qui peut résulter des rôles que l’on s’impose,
inhérents à notre culture, à notre éducation et à tous les
non-dits qui sont autant de faux pas dans notre existence.
Le choix d’Hélène
n’est pas une romance, c’est un livre inspiré sur l’Amour et
les sentiments. Un livre à mettre entre toutes les mains, qui
séduira le lecteur tant par la qualité de l’écriture que par le
regard bienveillant
que porte l’auteur sur les
fêlures de ses personnages dans lesquels chacun se reconnaîtra.
Moi,
en tout cas, je crois bien que je suis tombé un peu amoureux
d’Hélène. Ou de Lou ! Je ne sais pas trop…
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