Suzanne Marty
Auteur
auto-édité
4e de
couverture :
Flamme est apprentie
comédienne et célibataire.
Le 1er janvier,
elle se pose un ultimatum : si elle n’a pas obtenu un seul
rôle payé ou trouvé l’amour avec un grand A avant son
anniversaire, elle abandonne la course aux rêves.
Car est-il raisonnable à 39
ans de croire encore au Père Noël ?
Mon avis :
On approche de Noël et, si
tout va bien, d’une période plutôt joyeuse, alors voilà un petit
livre qui tombe à pic !
La rousse qui croyait au
Père Noël, c’est l’histoire
de Flamme, une
fille qui a des rêves. Comme tout le monde, me direz-vous… Oui,
sauf que cette fille-là, elle essaie de les vivre, ses rêves, et
cela ne lui rend pas la vie facile ! Mais de petits sacrifices
en petites désillusions, elle s’accroche, bien aidée pour cela
par un naturel optimiste et
la conviction que tout finira bien par arriver. Mais attention !
Ce n’est pas parce qu’elle croit encore au Prince Charmant qu’on
peut lui faire prendre les gens ternes pour des messies ! Notre
héroïne a des principes et n’est pas prête à tomber dans les
bras du premier venu. Même dans un village-vacances où la plupart
des gens ne sont là que pour ça !
Finalement,
s’accrocher à ses rêves, c’est peut-être aussi croire à ses
convictions…
Dans
un récit sans temps mort, Suzanne
Marty nous entraîne
dans l’univers de Flamme qui, à l’aube de la quarantaine, se
demande si elle a choisi le bon chemin.
Ça pourrait être pesant, c’est au contraire léger, surprenant,
et le sourire ne nous quitte pas tout au long de ces quelque
cent-trente pages trop vite passées.
L’écriture est à la
hauteur de son personnage : vive, drôle, enlevée, avec plein
de petites bulles d’émotions qui pétillent joyeusement. Un
verre de champagne littéraire dont on reprendrait bien une tournée…
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