Morgan
of Glencoe
4e
de couverture :
« Je
sais que quand les gens nous comparent, ils se demandent toujours à
quel moment j’ai merdé. »
À
presque trente ans, sortir d’une relation longue durée en perdant
son boulot en prime, ce n’est pas la situation la plus enviable du
monde, et Em en sait quelque chose. Pourtant, il naît parfois du
désespoir − et de la nécessité d’expliquer aux enfants des
choses d’adultes − des élans surprenants.
Alors,
quitte à être né sous une quelconque étoile, autant l’avoir
dans la peau.
Mon
avis :
Cette
nouvelle de Morgan of Glencoe reflète les mêmes
préoccupations empreintes d’humanisme que son roman fantasy, Si
loin du soleil. À part cela, un monde les sépare.
Loin
des ciselures étincelantes de l’univers baroque et magique de La
dernière geste (dont « Si loin du soleil » est le
premier tome), L’auteure nous projette dans la réalité
d’aujourd’hui avec un langage plus brut, plus oral, mais avec la
même efficacité à capter le lecteur, on pourrait presque dire à
le capturer… sans philtre ni pouvoir surnaturel, mais dans un filet
savamment tissé d’émotions et de sentiments. Ne vous y trompez
pas, si je dis que Morgan utilise une langue plus brute, son
écriture n’en est pas moins travaillée, la construction en est
solide, on ressent même une certaine puissance dans le déroulement
de ce récit qui porte un thème fort. On y voit également toute la
sensibilité d’une artiste qui, face à l’absurdité de notre
époque et la violence qui s’en dégage, lance un appel à la
tolérance, à l’ouverture aux autres.
Avec
Des étoiles dans la peau, Morgan of Glencoe découvre
une nouvelle facette de son talent et confirme que même dans le
monde ordinaire, elle est une bien belle sorcière des mots.
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