Ken
Follett
4e
de couverture :
1933,
Hitler s’apprête à prendre le pouvoir. L’Allemagne entame les
heures les plus sombres de son histoire et va entraîner le monde
dans la barbarie et la destruction.
Les
cinq familles dont nous avons fait connaissance dans La chute des
géants vont être emportées
dans le tourbillon de la Seconde Guerre mondiale. Amours contrariées,
douloureux secrets, tragédies, coups du sort… Des salons du
Yacht-Club de Buffalo à Pearl Harbor bombardé, des sentiers des
Pyrénées espagnoles à Londres sous le Blitz, de Moscou en pleine
évacuation à Berlin en ruines, Boy Fitzherbert, Carla Von Ulrich,
Lloyd Williams, Daisy Pechkov, Gus Dewar et les autres tenteront de
faire face au milieu du chaos.
Entre
épopée historique et roman d’espionnage, histoire d’amour et
thriller politique, ce deuxième volet de la magistrale trilogie du
Siècle brosse une
fresque inoubliable.
Mon
avis :
Encore
une fois, la machine à « page-turner » de Ken
Follett
fonctionne admirablement bien. Comme le précédent volume, on plonge
facilement dans cette lecture sans écueils, écrite dans un langage
simple sans être simpliste. Le découpage est très
cinématographique, il tient le lecteur en haleine, posant les points
de rupture avec une stratégie bien rodée. Les ingrédients utilisés
sont savamment dosés, étudiés pour plaire au plus grand nombre. En
bref, c’est du produit industriel de qualité… pour du produit
industriel !
Si
vous cherchez de la grande littérature, des phrases finement
ciselées, des envolées lyriques pleines de poésies, des
fulgurances verbales qui vous emportent, inutile d’ouvrir cet
ouvrage, vous serez déçu. Mais si vous avez envie de vous évader
sans
prise de tête tout en vous penchant sur les grandes pages de notre
histoire, alors ce livre est fait pour vous. Le travail historique
est remarquable, et si bien enrobé dans cette saga qu’on apprend
beaucoup sans le moindre effort.
Et
c’est là, pour moi, tout l’intérêt de cette trilogie dont je
lirai le troisième volume d’ici quelques semaines. Reste à savoir
s’il vaut vraiment la peine d’en faire une troisième chronique…
J’ai bien peur, le cas échéant, de ne faire que me répéter.
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